3.Réduction de l'usage, méthodes alternatives
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3.3 Les auxiliaires
Les auxiliaires sont des ennemis naturels des ravageurs des cultures. Ce sont des prédateurs, des parasites, ou encore des agents de certaines maladies qui détruisent les nuisibles. Ce sont aussi les insectes pollinisateurs, responsables de la fécondation d’un grand nombre de plantes cultivées. Conserver ou restaurer leurs habitats, c’est s’attacher les services gratuits d’une multitude d’espèces.
Où les trouve-t-on ? Les milieux non cultivés, bordures de champ, haies et lisières sont autant de réservoirs pour ces animaux qui y trouvent une ressource alimentaire, un abri pour se reproduire ou passer l’hiver… Les carabes, grands consommateurs de limaces, passent l’hiver dans les haies. Les acariens auxiliaires sont attirés dans les bandes enherbées et les zones boisées. Les chauves-souris s’abritent dans les cavités des bâtiments, des trous d’arbres ou des grottes et s’alimentent à proximité des haies, lisières et vergers.
Les reptiles et les amphibiens se nourrissent d’insectes.
Les hérissons et les carabes se nourrissent de limaces, d’escargots, d’œufs et de larves d’insectes ravageurs.
Les oiseaux ont des régimes variés : la plupart des rapaces se nourrissent essentiellement de petits rongeurs alors que les passereaux, comme les fauvettes, roitelets ou rouge-queues, se nourrissent de pucerons, araignées, chenilles, cochenilles, charançons, pyrales…
Les insectes, abeilles, bourdons, papillons ou syrphes assurent la pollinisation en butinant les fleurs des plantes cultivées.
Des prédateurs efficaces
Une pipistrelle : 3000 insectes par nuit
Un couple de mésanges bleues et sa nichée : 500 nourrissages par jour
Une larve de coccinelle : 60 pucerons par jour
Une larve de syrphe : 70 pucerons par jour